LA FAMILLE PENDANT LES DEUX GUERRES

PREMIERE GUERRE MONDIALE

Louis Mermet est blessé. Une balle lui a traversé la tête en laissant un éclat qui ne sera retrouvé que quelques années plus tard.

Frédéric Schertzer aurait joué un rôle important dans la défense de Nancy.

DEUXIEME GUERRE MONDIALE

Louis Mermet est resté en France où il continue à exercer spn métier d’ingénieur.

Cela lui sera reproché à la libération et il a été un moment soupçonné d’avoir collaboré avec l’ennemi. Il a finalement été innocenté.

* Côté Schertzer, le début de la guerre a été marqué par la disparition de Berthe Schertzer.
Raymond , descendu à Bordeaux, a été averti qu’il avait été repéré par les renseignement allemands. Il décida alors de partir en Espagne. En échange de quelques kilos de cochons les Espagnols le firent partir via Gibraltar regagner les troupes d’Afrique du Nord.

La famille Jouvray
Après l’opération « Caporal » en février 1944 les nazis lancèrent une deuxième grande offensive contre les maquis de l’Ain baptisé opération « Frühling » (Printemps) le 7 avril 1944. Ils s’en prirent également à la population.
Des forces de la Résistance étaient cantonnées à Heyriat, hameau de Sonthonnax-la-Montagne (Ain). Ce fut un prétexte pour l’ennemi pour exercer de violentes représailles. La ferme du Vernon était habitée par une famille paysanne, les Jouvray. Le 15 avril elle préparait les noces de Georges avec Marguerite Joyard, qui devaient avoir lieu quelques jours plus tard. Toute la famille était rassemblée. Les Allemands qui étaient à la recherche des camps du maquis sur le haut de la montagne montèrent le chemin de la ferme et fouillèrent celle-ci sans encombre. Subitement des coups de feu furent entendus provenant des bois en haut de la ferme. Pensant que la ferme était en lien avec le maquis les Allemands l’encerclèrent et ce fut le début du massacre. Son père Victor, sa mère Marie, sa tante, Céline Rosset ainsi que Marguerite Joyard, la fiancée de Georges furent assassinés. Paul essaya de s’enfuir vers les bois en emmenant Marcelle Rosset mais tous deux furent tués. Seul Georges qui avait tenté d’emmener sa fiancée et avait été blessé par une balle au-dessus du genou réussit à s’échapper. Un autre frère André échappa au massacre car il ne se trouvait pas à la ferme ce jour-là. La ferme fut ensuite incendiée et les victimes entièrement calcinées.